Je dis à qui veut l’entendre ce qui suit: » dans Conversations Féminines, il n’y a aucune conversation fortuite… »
Et cela prend tout son sens quand je dois parler de Mame Woury Thioubou. Notre première rencontre a lieu il y a un an ou deux lors la présentation du film sur Ndingler de mon ami Oumar Sall, né à la suite de l’affaire entre Babacar Ngom et les populations de ce village. C’est Oumar qui fait les présentations
Je ne connaissais ni Mame Woury, ni son travail (SMH). Je sors de la rencontre avec l’intention ferme d’aller le découvrir. Et, je reçois une claque en découvrant « Fifiire en pays cubalo ». Son esthétique, son regard, sa manière de dire, sa pudeur, mais aussi sa grande timidité.
Arrive alors le Ciné Fem Fest au mois de juin à Gorée. Ce festival organisé par Rama Salla Dieng, Ndeye Debo et Tabara Korka réunissait des femmes de divers horizons autour de films de femmes. Nous étions une trentaine de participantes à regarder et discuter de films toute la journée dans un cercle fermé. Et tous les soirs avaient lieu des projections publiques.
Je crois que c’est le deuxième jour qu’on a projeté « Face à Face », (je ne sais pas situer les dates et les lieux, Rama. Désolée).
« Face à face », court métrage de Mame Woury, que je n’avais jamais vu. Son film d’école pour la fin de ses Etudes. Encore là, tout de suite et maintenant, je ne suis pas revenue de ce film. Elle est le sujet de ce film qui traite de la Beauté et de sa perception.
Je ne sais pas d’où on puise cette force pour faire face à ses propres traumas et se filmer sans filtre et sans peur. Ou alors était ce sa thérapie? Ce sont ces questions entre autres que nous avons abordé lors de l’épisode de Conversations Féminines que vous pouvez écouter ici.
